Alors qu'à Paris Charlie Maréchal est devenu un ½nologue réputé, auteur d'un guide qui fait la pluie et le beau temps dans les vignobles français, son père, viticulteur en Côte-d'Or, a perdu l'envie de faire du vin et mène l'exploitation familiale à la faillite. Pour la sauver, Charlie se décide à tout quitter et à revenir en Bourgogne apprendre le métier de viticulteur pour remplacer son père, qui le regarde, incrédule. C'est peut-être plus difficile de faire un grand vin, que de le noter !
Comme tous les ans, Bruno, agriculteur alcoolique et dépressif, est venu au Salon de l'Agriculture avec son père Jean, agriculteur en retraite, incapable de décrocher et avec lequel la communication est difficile. Alors que celui-ci prépare consciencieusement l'un de ses taureaux pour le concours annuel, Bruno se saoule. Passant de stand en stand avec son copain Thierry, il suit une route des vins imaginaire. Sur un coup de tête, et pour tenter de se rapprocher de lui, Jean décide de l'emmener faire une vraie route des vins...
Un séducteur, Valmont, et une séductrice, Mme de Merteuil, font un pari sur une conquête à faire par Valmont pour venger la Merteuil, celle-ci lui promettant son corps en cas de victoire. Mais lorsque Valmont, vainqueur, veut son trophée, la Merteuil se refuse et se donne à son rival. Cela entraînera l'affrontement des deux hommes et un épilogue tragique, où le libertinage bascule dans la tragédie, dont il n'est jamais loin.
Takashi Misumi, la soixantaine, ouvrier dans une usine de boites de conserves, a tué son employeur. Il reconnaît le crime, et comme il a déjà été condamné trente ans auparavant pour un double meurtre, son sort est clair : cette fois, il risque la mort. Un grand avocat, Tomoaki Shigemori, reprend le dossier pour lui éviter la peine capitale ; il est le fils du juge magnanime qui n'a pas condamné à mort Misumi, jadis. Chacun des entrevues de Shigemori au parloir de la prison avec son client le fait douter un peu plus de la culpabilité de celui-ci.
Camille et Georges dansent tout le temps sur leur chanson préférée, Mr Bojangles. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Jusqu'au jour où la mère va trop loin, contraignant Georges et leur fils Gary à tout faire pour éviter l'inéluctable coûte que coûte.
Amarcord est un film qui ne se résume pas. C'est une communauté qui est dépeinte, celle des habitants d'une petite ville de Romagne, dans les années 30, sous l'ère fasciste. Fellini réalise une ½uvre à la fois autobiographique et fictionnelle en projetant ses souvenirs d'adolescence et les inventions de son imaginaire sur le personnage de Titta, qui s'éveille au monde et à la vie. Le point de vue de ce dernier, sans être exclusivement celui du film, y est prépondérant et capte la réalité à travers quelques filtres isolant quelques thèmes selon lesquels se répartissent les scènes et les personnages : le thème de l'intense jubilation de vivre - du désir sexuel - de la diversité des êtres et des apparences - de la politique - du progrès - de la maladie - de la mort...
Deux amis de longue date, Daniel et Alain, la cinquantaine, mariés tous deux depuis de longues années, tombent à nouveau amoureux. Daniel rencontre Judith, au moment où le fils qu'il a eu de sa première femme Anne-Marie, devient tétraplégique à la suite d'un accident de moto. Alain, lui, est fou de Farida, une jeune Sénégalaise qu'il a engagée comme vendeuse dans sa boutique d'art africain.
En 1944, alors que la guerre touche à sa fin, Antonio, Gianni et Nicola sont trois amis aux convictions politiques de gauche. A Rome, ils rencontrent Luciana, une aspirante comédienne, dont ils sont tous les trois épris. Mais leurs routes se séparent. Antonio, syndicaliste devient brancardier et reste syndicaliste. Gianni, avocat stagiaire, monte en grade et épouse la fille d'un grand homme d'affaire. Nicola, cinéphile passionné qui rêvait de devenir critique de cinéma quitte sa famille et devient professeur dans une petite ville. Au fil des ans et au hasard des retrouvailles, ils font le bilan de leurs vies...